Expérience pastorale du Frère Armand saa Moundekeno

Je suis arrivé à Richard-Toll le 19 octobre 2024 à 14h, accueilli chaleureusement par les Pères Blacio, Maurice et Charles. Les présentations furent brèves, car ces confrères étaient déjà de vieilles connaissances.

Dès le 20 octobre 2024, nous avons célébré l’ouverture de l’année pastorale 2024-2025. Je me suis rapidement intégré à la communauté paroissiale — où j’avais déjà effectué un stage d’hiver en 2022 — ainsi qu’aux différentes responsabilités qui m’ont été confiées. Celles-ci incluent :

  • Le conseiller des CV-AV (Cœurs Vaillants-Ames Vaillantes), des Servants de Messe, des lecteurs, du groupe vocationnel, de la petite chorale et de la CPJ (Coordination Paroissiale de la Jeunesse)
  • la Sacristain : entretien, préparation des célébrations liturgiques et assistance des prêtres pendant les offices
  • Bibliothécaire

Richard-Toll est une ville ouvrière connue pour sa Compagnie Sucrière du Sénégal (canne à sucre), la laiterie Dolima et ses activités agricoles. Placée sous le patronage de Saint Joseph Ouvrier, elle appartient au diocèse de Saint-Louis, au nord du Sénégal, et compte environ 1 000 chrétiens.

Ma mission de sacristain m’a appris la rigueur, l’organisation et la ponctualité, des qualités indispensables pour entretenir la sacristie et veiller au bon déroulement des célébrations. En tant qu’aumônier, je joue un rôle polyvalent : accompagnateur, conseiller, observateur, enseignant et médiateur. Cela m’a permis de renforcer mes compétences en écoute active, pédagogie et gestion des tensions.

« La valeur spirituelle est le propre de l’homme. Notre situation financière, sociale peut changer. Notre valeur personnelle, intellectuelle, technique, morale, physique, demeure et demeurera toujours. Ayons à cœur de développer en nous cette personnalité que Dieu nous a donnée. »

Bienheureux Daniel Brottier

Ces expériences m’aident à développer des capacités précieuses telles que le souci de l’autre, l’adaptation et l’organisation. Les défis rencontrés nourrissent ma croissance personnelle, professionnelle et spirituelle. De plus, les moments partagés avec les fidèles — chants, danses et repas fraternels — renforcent notre proximité et notre convivialité.

Je considère cette mission comme une véritable expérience formative pastorale et missionnaire. En cette « Année de l’Espérance », je choisis de me concentrer sur le positif et de prier pour que toute déception se transforme en opportunité d’amélioration. Comme le rappelle la lettre aux Hébreux : « Cette espérance, nous la tenons comme une ancre sûre et solide. » (He 6,20)

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